Nous sommes fin juillet, à l'heure où la chaleur du soleil a laissé place à la fraîcheur de la nuit et à l'humidité en provenance de l'océan.
Je me suis réveillé en sursaut. Le cauchemar qui me hantait s'est terminé par un hurlement strident dont l'écho résonne encore à mes oreilles. Ce cri que j'espère imaginaire semblait provenir des dunes. Je me sens attiré vers la plage comme si l'appel m'était destiné.
Je gravis la première dune, puis la suivante. La lune blafarde crée de longues ombres sur la moindre plante, transformant la maigre végétation en autant de griffes tordues et menaçantes.
Plus je progresse, plus le sol prend un aspect inhabituel. Le sable est maculé de boue et quelques objets indéfinissables apparaîssent. Ils sont corrodés, méconnaissables, mais semblent tous être extrêmement anciens.
La citadelle engloutie

