Étrange architecture tourmentée. Au fil de couloirs obscurs et d'escaliers improbables, le visiteur est conduit toujours plus haut dans cette bâtisse désertée. D'où provient cet appel lugubre?
L'escalier final donnera la réponse.
Atalenx


Étrange architecture tourmentée. Au fil de couloirs obscurs et d'escaliers improbables, le visiteur est conduit toujours plus haut dans cette bâtisse désertée. D'où provient cet appel lugubre?
L'escalier final donnera la réponse.
Une grille majestueuse promet l'accès à un domaine régulièrement entretenu et faisant la fierté des propriétaires. La réalité est autre. Un fort cadenas rouillé témoigne d'un accès fermé depuis des années. Les chênes abattus quelques mètres derrière confirment l'abandon de l'endroit.
La créature industrielle est assoupie mais tendue, prête à s'éveiller et libérer sa puissance colossale.
Passer sous la bête et gravir son ossature ne se fait qu'en silence et avec une extrême prudence.
Défaite sans appel lors de notre recherche du million de m3 identifiés sur les documents. Soit nous nous sommes trompés de carrière, soit les couloirs, effondrés par endroits, ne communiquent plus avec le labyrinthe multi-niveaux que nous espérions découvrir.
Nous ne rencontrons que de petits réseaux avec peu d'inscriptions et dépourvus de dessins.
La journée se déroule donc sous forme de visites éclairs à plusieurs cavages.
Perdue dans la campagne, une grille entrouverte invite à la visite.
Le chemin d'accès qui n'est plus emprunté depuis des années mène à un château blotti dans un parc arboré.
Isolé, caché des regards indiscrets, ce joyau termine paisiblement son existence après huit cent ans d'histoire.
L'escalier principal superbe et silencieux conduit à des couloirs dévastés, des salles où l'on devine encore la majesté d'antan.