La créature industrielle est assoupie mais tendue, prête à s'éveiller et libérer sa puissance colossale.
Passer sous la bête et gravir son ossature ne se fait qu'en silence et avec une extrême prudence.

Le monstre n'est pas mort malgré la fournaise infernale qui a dévoré ses entrailles et tordu son squelette d'acier. Un souffle chaud traverse les piliers et les travées qui se déploient dans des perspectives extravagantes.
Les rayons du soleil réchauffent et dilatent la carcasse. Les structures tourmentées propagent alors craquements et hurlements terrifiants.


Le Démiurge insensé qui a conçu la bête l'a dotée d'une patience illimitée. L'éveil est inéluctable...

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