Défaite sans appel lors de notre recherche du million de m3 identifiés sur les documents. Soit nous nous sommes trompés de carrière, soit les couloirs, effondrés par endroits, ne communiquent plus avec le labyrinthe multi-niveaux que nous espérions découvrir.
Nous ne rencontrons que de petits réseaux avec peu d'inscriptions et dépourvus de dessins.
La journée se déroule donc sous forme de visites éclairs à plusieurs cavages.
La deuxième carrière est cependant étrange: ce ne sont que couloirs erratiques, ciels (plafonds) fissurés et murs éclatés sous le poids colossal des tonnes de pierre. Cette carrière dont le creusage ne semble obéir à aucune règle rationnelle s'est transformée en un dangereux chaos. Des inscriptions probablement laissées par des employés du BRGM confirment d'ailleurs nos craintes. Les récents marqueurs d'écartement des fissures se sont agrandis en très peu de temps, signe que la structure de la carrière subit contraintes et déformations. Là plus qu’ailleurs, le danger existe…
Nous renonçons à l'explorer complètement et ressortons rapidement sans prendre de photographies.
La dernière carrière présente des signes d’occupation allemande. Les parois ont été consolidées et communiquent avec des bunkers noyés sous la végétation.
L’échec est temporaire. Nous reviendrons un jour à la recherche du labyrinthe oublié.