L'entrée que nous pensons avoir localisé se situe probablement dans les fourrés prêts desquels nous approchons. Rapidement, une ouverture apparaît à 6 mètres en contrebas.
Non loin de là, un habitant nous observe. D'abord méfiant, il devient vite volubile lorsque nous lui apprenons que nous venons explorer cette carrière d'extraction de pierres. Il est un des derniers à avoir pratiqué la culture des champignons dans ce réseau et nous confirme ce que nous savions de l'étendue de cette carrière. Elle passe sous les vignes, les maisons et plusieurs ouvertures sont connues dans les hameaux environnants. D'après nos informations, l'endroit aurait une superficie de plus de 180 000 m2 sur plusieurs niveaux. Un réseau énorme.
L'orphelinat oublié
Cet imposant orphelinat fut édifié au tout début du XXème siècle. Après 30 ans d'activité, il est abandonné durant la 2eme guerre mondiale.
Il y a une cinquantaine d'années, malgré son état, cet édifice est ré-ouvert et devient un hospice pour personnes âgées.
Son isolement géographique, ses dimensions (presque 4000 m2) et le développement d'autres centres de soin rendent bientôt obsolète cet établissement. Il est abandonné dans les années 80.
Carrière-MDCCCLXXIII
Une carrière de pierre contenant de belles hagues et quelques petits couloirs tortueux. Une bonne journée sans lumière du soleil mais agrémentée d'un agréable repas, riche en discussions philosophiques. Merci Matt ;-)
La ville fantôme
Prés de 30 hectares et pas un habitant. Ce qui fut un complexe presque autonome, commence à s'effondrer par endroits et est envahi de végétation. Pourtant, il y avait presque tout ici: Piscine, cinéma, salon de coiffure, auto-école, gymnase, aumônerie, centrale électrique, buanderie, station d'épuration ... Beaucoup de ces bâtiments feraient la joie des habitants d'une petite ville.
Light painting - 3
Photos prises à l'occasion de trois sessions light-painting dans des friches et carrières abandonnées, en Gironde.
Carrière aux stalactites
Nous arrivons en début de matinée sur le lieu qui, d'après nos recherches, abrite une vaste carrière souterraine. Les informations sont exactes: parsemant les champs, des puits d'aération témoignent que le réseau souterrain est très étendu. Des informations ultérieures nous apprendrons que le réseau s'étend sur 14 hectares.
Ces puits, de presque 5 mètres de profondeur, ne peuvent constituer un accès et nous nous dirigeons donc vers la première entrée repérée. Elle se révèle être noyée sous une végétation dense, enchevêtrement de ronces et de buissons. Cette entrée oubliée n'a pas été utilisée depuis des dizaines d'années.
Le château du marais
Ce château du XVIIIème siècle est la clef d'entrée d'un magnifique domaine de plusieurs centaines d'hectares. Au sein des marécages, les oiseaux viennent se nourrir et se reproduire.
Après avoir connu une forte prospérité, le domaine déclina et son propriétaire mourut ruiné vers 1770.
Les derniers rayons du soleil illuminent les pièces vides et poussiéreuses, dont les recoins sont tapissés de grandes toiles d'araignées ondulant sous l'effet des courants d'air. Ces toiles ont pris possession de l'escalier, le recouvrant d'un linceul collant qui agrège plumes, poussières et déjections d'animaux.
Le manoir délabré
Le manoir n'accueillera plus de réception. L'écho des clameurs des invités a depuis longtemps déserté ses murs. Le parquet, taché par la pluie qui traverse les plafonds éventrés, ne résonne plus sous le pas des danseurs.
L'escalier de la bâtisse fut somptueux. Il n'est plus que la colonne vertébrale de ce squelette qui s'effondre dans l'indifférence du voisinage.
La cavité se trouve dans une falaise au bord de la rivière. Le décor est magnifique, composé de fougères, d'arbres fleuris et d'une prairie verdoyante.
Nous commençons à explorer les galeries qui semblent avoir été modifiées pour l'entrée de camions. Nous effectuons rapidement la reconnaissance des couloirs mais tous s'avèrent être murés.
Au détour d'une petite salle, une ouverture dans un mur attire notre attention. Elle est constituée d'un grand cylindre qui perce la paroi. A travers cette ouverture, la lueur des frontales révèle de nouvelles galeries qui se perdent dans l'obscurité.