Posée sur la plaine rouge, la carcasse d'acier s'oxyde inexorablement. L'inextricable labyrinthe de machines, tuyaux et passerelles est visible de loin, au travers des vastes fenêtres ravagées.
Dans ce tombeau de l'industrie, les machines se désagrègent silencieusement en vomissant leur amiante. Ici disparaît encore un vestige de l'époque, récente, où l'industrie de l'acier faisait vivre la vallée. L'usine n'est plus qu'une sinistre balafre qui défigure une région désemparée.