Je vous convie à une découverte qui s'écarte de mes habituelles visites car c'est d'un bond d'un millier d'années dans le passé dont il s'agit ici.
La très ancienne chapelle troglodytique fut mise à jour lors de l'effondrement d'un partie de la falaise qui l'abritait. Dans ce petit labyrinthe, les couloirs sont tortueux et les salles qui étaient noyées dans la falaise débouchent maintenant sur des ouvertures béantes au dessus du vide. Des banquettes de pierres, d'un confort austère, entourent un autel monolithique qui recueillit les prières des ascètes.
Les parois sont ornées de fresques polychromes millénaires qui s'altèrent. Il en subsiste quelques parcelles de couleurs qui ne permettent plus, que difficilement, de distinguer les pèlerins, la cène, un roi chevauchant un superbe destrier.
Un vestige médiéval qui expire, vaincu par l'indifférence.