Un souffle léger gravit l'admirable spirale d'un escalier qui l'emmène vers les hauteurs. Il se mue alors en vives rafales lorsqu'il atteint la salle d'observation et s'échappe par les fenêtres éventrées.
C'est désormais le seul bruit qui résonne encore dans la tour depuis le départ de la vigie. Elle qui veilla pendant des décennies sur la frontière avec les territoires sauvages est désormais devenue inutile.
Plus aucune menace n'est à craindre et la surveillance a cessé. La tour demeure, dernier vestige d'une époque tumultueuse marquée de combats, de haut faits et de défaites.