En surface, les vénérables murailles surplombent la vallée. A quelques mètres sous terre, d'imposantes fondations de pierres s'ancrent dans le calcaire. Au fil des siècles, les couloirs souterrains abritèrent d'innombrables réfugiés qui ont laissé les traces de leurs passages. Trois siècles de dessins et gravures s'étalent sur les parois. Aux appels à la liberté, succèdent les échos de la révolution française puis quelques traces de la guerre.
Ces sombres galeries qui ont connu la fin du siècle des Lumières et les débuts de la République, abritent de grandes merveilles. Ce sont des dizaines de visages et de silhouettes polychromes qui ornent les parois d'un salle de veille.

Une armée de soldats napoléoniens côtoie aristocrates, meuniers et paysans. Un magnifique diable carmin défend l'entrée de la salle.
Ces galeries souterraines aux piliers torturés, aux voûtes surbaissées forment un vaste réseau abritant probablement d'autres trésors qui attendront notre prochaine visite.

 

Un des textes inscrits sur les fondations de l'édifice:
A la mémoire de la révolution française de 1793,
nuit terrible du 21 janvier
qui sauva le
peuple de l'esclavage.

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