L'endroit n'est plus qu'un champs de ruines, mélange de béton et de bois, hérissé de barres de fer rouillées. Les constructions sont maculées de traces de calcination et d'hydrocarbures. Des bâtiments se sont récemment effondrés, achevant de transformer ce terrain en une vision de désolation.
C'est une des premières fois où je ne ressens pas cette quiétude qui émane souvent d'un lieu abandonné. Au contraire, une sensation de violence semble provenir de ces ruines.
L'usine est pourtant située dans un environnement paisible, arboré et près d'une magnifique rivière. 800 personnes ont travaillé en ces lieux, dont l'origine remonte au début du XIXème siècle.